Masaki Nagao.

Originaire du Japon où il s’est formé à la cuisine, Masaki Nagao découvre la gastronomie française en travaillant dans un restaurant à Tokyo. Tombé amoureux de celle-ci et déterminé à se l’approprier, il vient travailler en France sans connaître la langue. Un pari audacieux mais payant puisqu’après un passage par Toulouse, il revient à Paris au Clown Bar, au Clarence, et surtout chez Vantre où sa cuisine fraîche, franche et précise explose. Il est ensuite missionné par Pierre Gagnaire pour conserver les deux étoiles acquises au Duende à Nîmes. Au bout de deux ans, le chef souhaite retrouver la capitale. Ce sera chez Pilgrim, lieu qu’il affectionne particulièrement.

Pilgrim.

Restaurant bien connu du petit monde parisien, Pilgrim a vu éclore la cuisine marquée de plusieurs chefs. Son épure, dans la décoration, son ambiance sonore, sa grande cuisine ouverte, rejoint celle de Masaki Nagao. Le chef fuit en effet les effets de manche et la complexité superflue pour se concentrer sur une philosophie du produit. Sur la carte, pas d’intitulés trop longs et abscons. Lorsque le convive lit « Saint-Jacques crues, castelfranco, picota fumée, poires », il lui est facile de se représenter l’assiette et de commencer à se figurer les accords de saveurs et de textures. Exactement ce que recherche le chef. Pour aller dans ce sens, les mets peuvent s’accorder avec vins, sakés et surtout les thés.

Cinq verres à vin contenant différents types de vins colorés, alignés sur une surface blanche avec un fond clair et neutre.
Deux assiettes de plats gastronomiques avec des légumes de présentation sophistiquée, une assiette avec des ingrédients verts et des fleurs, et une autre avec des morceaux de légumes recouverts d'herbes et décorés de feuilles et de pétales.
Fleurs suspendues, comprenant des orchidées blanches, une marguerite orange et des feuilles brunes séchées, contre un fond blanc.
Un cupcake à la crème rose sur une assiette blanche.